Unegrande pensĂ©e Ă  la maman qui as perdu son fils et : 4 participants. Auteur Message; Jasmine membre trĂšs actif. Nombre de messages: 3191 Age: 49 Localisation: Reims Date d'inscription : 29/10/2004: Sujet: Une grande pensĂ©e Ă  la maman qui as perdu son fils et Jeu 12 FĂ©v - 20:01: sa maman. Citation : AFP - jeudi 12 fĂ©vrier 2009, 16h50 Une grand-mĂšre et son Leparent qui a la garde de l’enfant doit l’encourager le plus possible Ă  voir l’autre parent. Si malgrĂ© ces encouragements, l’enfant refuse toujours d’y aller, il est alors sage de considĂ©rer : ses motifs pour refuser d’aller avec l’autre parent. En principe, plus l’enfant est Siquelqu’un que vous connaissez vient de perdre un proche, laissez-lui “l’exclusivitĂ©â€ de sa souffrance. Chaque individu est unique, chaque relation est unique. Sa situation est unique et ne peut ĂȘtre comparĂ©e avec aucune autre. Vous ne pouvez l’attĂ©nuer en essayant de la partager, au contraire : c’est exactement ce qui Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. TĂ©moignage de Jean, pĂšre de ClĂ©ment, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  21 ans Ma vie s’est arrĂȘtĂ©e le jour de la mort de mon fils. J’ai, depuis, le souffle coupĂ©. Du jour au lendemain, les pleurs sont devenus les seuls accompagnants de son souvenir. Le quotidien est devenu trĂšs difficile. Lourd, trĂšs lourd. Trois ans dĂ©jĂ  que ClĂ©ment est parti. Je l’imagine dans un monde meilleur, mais son souvenir est toujours aussi douloureux. J’aurais voulu qu’il vive. Longtemps. Plus longtemps que moi en tout cas. Je ne sais pas si je pourrai m’en remettre un jour »Aujourd’hui, mes sourires ne sont que superficiels, je ne retrouverai plus jamais la mĂȘme joie de vivre. Il y a peu, j’avais cessĂ© de m’alimenter. Je ne m’en Ă©tais mĂȘme pas rendu compte. Ce n’était pas pour disparaĂźtre, mais simplement parce que mĂȘme manger Ă©tait devenu une trop grosse corvĂ©e. Naturellement, j’ai perdu beaucoup de forces et j’ai dĂ» me rendre en maison de en ce moment ça va mieux, je redoute une rechute. Car en vĂ©ritĂ© et malgrĂ© beaucoup de bonne volontĂ©, je ne sais pas si je pourrai m’en remettre un jour. Quand on me demande si j’ai un enfant, je ne sais pas quoi dire, je suis dĂ©semparĂ©. Oui, j’en ai un, mais il n’est plus lĂ . Ça fait que je n’en ai pas. Parfois j’apprĂ©hende tellement ce genre de questions que je finis par Ă©viter les contacts. Que rĂ©pondre ? Que penser ? »TĂ©moignage de Françoise Sarrazin, l’une des responsables de l’association Apprivoiser l’absence, mĂšre de Pierre-Denis, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  24 ans L’annonce s’est passĂ©e trĂšs brutalement. J’étais en vacances avec mon petit-fils et j’ai interrogĂ© mon rĂ©pondeur Ă  Paris. Un message de la police me disait de la rappeler rapidement. J’ai eu l’intuition immĂ©diate que mon fils, Pierre-Denis, avait eu un accident. Il avait 24 ans, Ă©tait trĂšs actif, vivait sa vie Ă  cent Ă  l’heure, avec bonheur. A ce moment-lĂ , il terminait son Ă©cole d'ingĂ©nieur par un stage dans une grande entreprise d' que m'a annoncĂ© la police ne correspondait pas Ă  mes inquiĂ©tudes mon fils avait Ă©tĂ© assassinĂ©. Un crime passionnel, son assassin s’est d’ailleurs suicidĂ© dans la foulĂ©e. J’ai hurlĂ© au tĂ©lĂ©phone. J’ai laissĂ© des messages Ă  ma fille, Ă  ma famille, toujours en hurlant. Je n’ai prĂ©venu personne sur mon lieu de vacances. En Ă©tat de choc, j’ai rangĂ© la maison j’ai rĂ©agi Ă  la nouvelle en me mettant en activitĂ©. Une bulle de colĂšre et d’anĂ©antissement Ȃa a Ă©tĂ© un vĂ©ritable effondrement. J’ai longtemps Ă©tĂ© dans une espĂšce de bulle de colĂšre et d’anĂ©antissement. J’ai entrepris des recherches pour savoir comment s’étaient passĂ©es les scĂšnes que je m’imaginais Ă  propos de la mort de Pierre-Denis. Cette recherche qui me permettait de continuer Ă  m'occuper de mon fils mettait aussi la douleur Ă  un autre enfant, mais on ne se consolepas en se disant "Il me reste une fille." Chaque enfant est unique. Je me suis beaucoup reposĂ©e sur elle, jusqu’au jour oĂč elle m’a dit "Maman, je ne peux pas t’aider, j’ai mon propre chagrin." Ces paroles ont Ă©tĂ© pour moi une vĂ©ritable prise de trouvĂ© un vĂ©ritable soutien dans l’association Apprivoiser l’absence, en rencontrant d'autres parents qui vivaient la souffrance de la perte d’un enfant. Ça a Ă©tĂ© ma thĂ©rapie. J’y suis maintenant investie. Presque douze ans aprĂšs, je peux dire que j’aime la vie. Nous fĂȘtons toujours l'anniversaire de Pierre-Denis en famille, en Ă©voquant les bons souvenirs. »TĂ©moignage de Marie-Odile Blanty, l’une des responsables de l’association Apprivoiser l’absence, mĂšre de GaĂ«lle, dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  24 ans MĂȘme si la blessure reste, aujourd’hui ma famille et moi-mĂȘme avons retrouvĂ© le goĂ»t de vivre. Quand j’ai perdu ma fille, GaĂ«lle, j’ai Ă©videmment Ă©tĂ© terrassĂ©e par la douleur. A 24 ans, il a fallu l’opĂ©rer d’une hĂ©patite herpĂ©tique et lui faire une greffe de foie. AprĂšs l’opĂ©ration, elle a Ă©tĂ© plongĂ©e dans un coma artificiel. GaĂ«lle a Ă©tĂ© assez longue Ă  en sortir elle a mis huit jours. Ma fille sortie du coma, sa santĂ© n’a eu de cesse de se dĂ©grader. Pourquoi est-ce que ça nous arrive Ă  nous ? »DĂšs lors, j’aurais aimĂ© savoir comment elle apprĂ©hendait la mort. Non pas que je l’imaginais dĂ©jĂ  morte, mais je voulais comprendre ce qu’elle Ă©tait en train de vivre. Je ne pouvais pas le lui demander moi-mĂȘme je me serais effondrĂ©e face Ă  elle. J’ai demandĂ© Ă  ma sƓur, qui est mĂ©decin, de le faire. La rĂ©ponse de ma fille a Ă©tĂ© catĂ©gorique "Je ne vais pas mourir". Elle n’est pourtant jamais ressortie vivante des soins intensifs ; la mort l’a emportĂ©e quelques jours plus tard. L’hĂŽpital a appelĂ© le domicile familial. GaĂ«lle avait un encĂ©phalogramme plat. Je savais ce que ça voulait me suis rendue Ă  l’hĂŽpital, et lĂ , au pied de son lit, je l'ai regardĂ©e en pensant "Va vers ta lumiĂšre." Ça a Ă©tĂ© un instant trĂšs fort. Sur le coup, je n’ai pas pleurĂ©, je crois que j’étais sidĂ©rĂ©e, en Ă©tat de choc. Mon autre fille m’a regardĂ©e et m’a demandĂ© "Pourquoi est-ce que ça nous arrive Ă  nous, une famille heureuse ?" Je n’ai pas eu de rĂ©ponse
 » PubliĂ© le 22/11/2019 - Mis Ă  jour le 21/01/2022 117 Articles Parce que ça n'arrive pas qu'aux autres, aujourd'hui, je voulais adresser un message Ă  toutes ces femmes qui pleurent un bĂ©bĂ© en silence. Alors Ă  vous, les mamans vivant une fausse couche prĂ©coce...Je ne vais pas vous mentir, je n'ai jamais fait de fausse couche. Mais je cĂŽtoie dans ma vie personnelle et personnelle assez de mamans pour comprendre combien les femmes qui vivent une fausse couche Ă  quelques semaines de grossesse Ă  peine se sentent incomprises et obligĂ©es de taire leur les centaines de messages que je reçois chaque jour via mes diffĂ©rents rĂ©seaux, de nombreuses mamans m'expliquent Ă  quel point elles ont mal, et Ă  quel point elles ont l'impression d'ĂȘtre seule, face Ă  la tristesse qu'elles ont l'impression de devoir garder silencieuse, par manque de lĂ©gitimitĂ©, mais surtout combien elles ont le sentiment d'ĂȘtre quand on sait que les calculs des spĂ©cialistes rĂ©vĂšlent qu'un dĂ©but de grossesse sur quatre se termine par une fausse couche prĂ©coce, il est difficile de comprendre pour ces femmes se sentent si seules... Alors aujourd'hui, je voulais adresser un message Ă  toutes ces femmes qui pleurent un bĂ©bĂ© en message aux mamans vivant une fausse couche prĂ©coce...Peut-ĂȘtre dĂ©sirais-tu trĂšs trĂšs fort ce bĂ©bĂ©, ou peut-ĂȘtre Ă©tait-ce une surprise, un petit cadeau du ciel, certes pas prĂ©vu au programme mais acceptĂ© comme un don, un bonheur en plus. Peut-ĂȘtre que tu savais sa prĂ©sence au creux de toi depuis quelques jours ou quelques heures Ă  peine. Peut-ĂȘtre avais-tu eu Ă  peine le temps de rĂ©aliser que tu attendais un bĂ©bĂ© que dĂ©jĂ , il s'en allait. Sans explications claires, sans que tu saches vraiment pourquoi ça ne l'a pas fait, entre lui et toi. Mais peu importe la situation, le cadre, je voulais que tu saches que oui, cet enfant Ă©tait bien lĂ , et que oui, tu as le droit d'ĂȘtre triste. De ressentir un vide au creux de ton ventre et te dire que la vie est bien injuste de t'avoir retirĂ© cette petite chose si as le droit de crier, de pleurer et d'en vouloir un peu Ă  l'univers de te faire passer par ce chemin-lĂ . Mais surtout, il faut que tu saches que tu as le droit d'en parler. De parler de ce bĂ©bĂ©, de son arrivĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de toi, et de son dĂ©part si prĂ©cipitĂ©. Ne te sens pas obligĂ©e de te taire, sous prĂ©texte qu'il n'avait que quelques jours ou quelques semaines de vie in utĂ©ro. Parle de lui, de ton espoir et de ta tristesse.... La vie n'est pas un tabou. Un conseil par contre parle-en Ă  des gens bien, Ă  des gens bons pour toi, ne leur en veut pas si, par mĂ©garde, certaines personnes te sortent quelques idioties du genre "Mais tu sais, c'est peut-ĂȘtre mieux qu'il soit parti", ou "ce n'est pas grave, tu vas vite retomber enceinte". Parce que si cela te paraĂźt maladroit et que ça l'est clairement, c'est juste que les gens ne savent pas toujours quoi faire ou quoi dire dans de pareils moments, et qu'ils font ce qu'ils peuvent. Le tabou de la fausse couche prĂ©coce et l'ignorance qui plĂąne autour de tout ça ne les aide pas. Peut-ĂȘtre qu'ils comprendront que tu as juste besoin de t'exprimer et de pleurer une bonne fois sur leurs sache que tu n'es pas seule. Vraiment pas. Regarde autour de toi, et dis-toi qu'une femme ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enceinte sur quatre a vĂ©cu cette douleur. Alors n'ai pas peur d'en parler, et tu verras des langues se dĂ©lier. Ta maman, ta sƓur, ta voisine, ta collĂšgue, une amie parfois.... Certaines femmes de ton entourage l'ont traversĂ©e, souvent sans que tu ne puisses l'imaginer. Et puis n'arrĂȘte pas d'avoir confiance en l'avenir pour autant, mĂȘme si Ă  cet instant prĂ©cis, tu trouves la vie bien difficile. Fais confiance Ă  ton corps, et Ă  toi aussi. Garde tous les petits souvenirs du passage de ton bĂ©bĂ©, envoie-lui de l'amour, et dis-lui que ce n'est que partie remise. Laisse-toi le temps de panser tes blessures et la vie retrouvera le chemin....

que dire Ă  une maman qui a perdu son fils