Votreachat porte sur un voilier, un multicoque, un bateau à moteur, et vous voulez vous faire accompagner dans cette démarche ? CTB expertises bateaux, votre expert maritime basé à La Grande-Motte en Méditerranée, met à votre disposition ses connaissances d’expert maritime pour évaluer l’état de votre futur bateau. Envous rendant sur la plage du Grand Travers, vous découvrirez l'un des espaces les plus sauvages de la Grande-Motte. Avec son immense étendue de sable fin, ses dunes et ses pinèdes protégées par le Conservatoire du Littoral, elle vous assure un moment de détente agréable face à la mer, en solitaire, en amoureux ou en famille. Rechercherun bateau; Vendre un bateau; Nous contacter ; Nos bateaux neufs en vente : Contactez nous contact@ ALIZE YACHTING. 16 rue des Tilleuls 34470 PEROLS. Alize Yachting ,Achat et vente de bateaux à la Grande Motte voilier catamaran bateau à moteur. Nous utilisons des cookies. Nous utilisons des cookies et d'autres cash. ┕Indifférent ┕La Grande-motte12 Type de logement Indifférent Appartement12 Maison1 Dernière actualisation Dernière semaine Derniers 15 jours Depuis 1 mois Prix € Personnalisez 0 € - 250 000 € 250 000 € - 500 000 € 500 000 € - 750 000 € 750 000 € - 1 000 000 € 1 000 000 € - 1 250 000 € 1 250 000 € - 2 000 000 € 2 000 000 € - 2 750 000 € 2 750 000 € - 3 500 000 € 3 500 000 € - 4 250 000 € 4 250 000 € - 5 000 000 € 5 000 000 € +✚ Voir plus... Pièces 1+ pièces 2+ pièces 3+ pièces 4+ pièces Superficie m² Personnalisez 0 - 15 m² 15 - 30 m² 30 - 45 m² 45 - 60 m² 60 - 75 m² 75 - 120 m² 120 - 165 m² 165 - 210 m² 210 - 255 m² 255 - 300 m² 300+ m²✚ Voir plus... Salles de bains 1+ salles de bains 2+ salles de bains 3+ salles de bains 4+ salles de bains Visualiser les 29 propriétés sur la carte > Ça y est!! Voilà un an que nous avons quitté notre confortable vie normale » de terrien pour goûter celle porteuse de notre rêve à bord de Cataja sur les flots! Nous sommes partis de la Grande Motte et sommes à présent aux Grenadines pour fêter l’année de découverte que nous avons connue ! Régulièrement, Antoine et moi essayons de regarder un peu en arrière pour nous rendre compte du chemin parcouru ! Celui bien sûr des quelques 7400 miles 13 700 km depuis que nous avons appareillés, des pays visités mais aussi celui de la découverte de nous-mêmes et de nos capacités insoupçonnées jusqu’alors. L’heure est au bilan… Alors, est-ce qu’il vaut mieux vivre ses rêves que rêver sa vie finalement ???… La réponse est OUI, un grand, un immense OUI ! Nous recevons régulièrement des messages de votre part, et beaucoup de questions, parmi lesquelles souvent Malgré les peurs que vous avez, vous continuez pourtant à avancer dans votre voyage, pourquoi ? Et pour combien de temps partez-vous encore ? » Il faut croire que les meilleurs moments prennent le pas sur les plus difficiles, et que peut être nous n’apprécierions pas autant tout ce qui nous est offert si nous n’avions pas de temps à autre quelques sueurs froides, heureusement sans gravité… Non décidément, à l’heure actuelle, nous n’échangerions pour rien cette vie avec celle dite normale » que nous avions auparavant et que l’on attend de nous à terre… Nous y reviendrons à un moment c’est sûr, tout ce que nous espérons c’est que nous pourrons choisir quand nous le voudrons et que nous n’aurons pas à subir un retour non désiré… Durant notre voyage, nous avons croisé beaucoup de personnes sur l’eau qui ne sont partis que pour un an » pour des raisons qui leur sont propres et souvent à défaut de pouvoir faire plus, quasi tous ont cette difficulté à se retrouver à terre, car ils savent que d’ici peu ce à quoi nous échappions en quelque sorte en mer reprendra le dessus sur l’extraordinaire vécu… et tout rentrera dans l’ordre des choses… Quoiqu’il en soit, pour nous équipage de Cataja, l’heure n’est pas encore venue de rentrer et nous comptons bien en profiter encore et encore !! Nous regardons le périple parcouru sur nos ipad et avec nos photos et nous nous rendons compte des paysages que nous avons vus, des gens que nous avons rencontrés et des rencontres animalières exceptionnelles que nous avons déjà faites ! Nous nous efforçons de faire prendre conscience à nos enfants de la chance qu’ils ont d’avoir vu autant de notre planète en si peu de temps et ce grâce au bateau ! Ils connaissent mieux que la plupart des adultes leur carte du monde, connaissent à présent l’importance de préserver leur environnement, de ne pas jeter ses déchets par terre ou par-dessus bord, ils savent lire une carte marine, savent d’où vient le vent et à quelle force, reconnaissent des étoiles et savent l’importance de la météo à bord ! Ils reconnaissent les poissons et savent ceux qui peuvent être atteint de la ciguateira ou dangereux pour l’homme. Ils peuvent parler des espèces d’animaux sous-marins et Malo sait maintenant pêcher des langoustes avec la fouine. Elian descend de plus en plus profondément dans l’eau. Pacôme du haut de ses 4 ans évolue naturellement au cœur de ce milieu aquatique comme s’il avait toujours vécu ainsi et prend plaisir à découvrir les fonds avec son masque et son tuba. Il est même capable de faire ressortir l’eau de ce dernier pour éviter de boire la tasse ! Malo est une aide précieuse pour Antoine dans les manœuvres et à la pêche à la ligne de nos poissons, Elian non moins intéressé s’avère être en plus d’un parfait p’tit mouss être un véritable artisan boulanger, Pacôme quant à lui tient son rôle de petit dernier à merveille et met un joyeux bazar partout où il passe dans le bateau et au sein de la tribu ! Toutes ces activités se déroule après le fameux et tant redouté Cned! Il faut bien le reconnaître c’est le point noir du périple! Mais nous ne nous en sortons finalement pas trop mal avec le passage de nos deux grands en classe supérieure, et c’est donc un tout jeune collégien que nous devrons épauler pour la prochaine rentrée et un grand ce2mien » à qui nous devrons continuer à apporter notre aide ! Ah le Cned, il fait parler celui-ci ! La plupart des familles croisées en route utilise ce système, et toutes ou presque ont eu les mêmes difficultés à affronter… Nous ne sommes pas enseignants, nous ne sommes pas forcément pédagogues, nous ne sommes pas forcément non plus très patients et nous sommes comme tous les parents, exigeants avec nos propres enfants et avec du mal à accepter qu’ils ne connaissent pas tout, tout de suite ! C’est pourtant simple, non??!! 🙂 Nous nous sommes retrouvés seuls, devant le tas de cahiers et manuels donnés pour l’année entière, tentant de comprendre le fonctionnement. Quant à l’aide éventuelle pour parents perdus au cœur de l’administration et de l’éducation nationale, elle fut minime, voire quasi inexistante ! Nous ne pouvons pas joindre le professeur directement et devons passer par des conseillers de scolarités qui la plupart du temps ne nous répondent pas où nous répondent au bout de 48 h de renouveler notre demande si celle-ci n’a pas été résolue entre temps… Nous avons donc alterné les 3 ou 4 heures journalières tant bien que mal Antoine et moi, en fonction de nos humeurs et de nos ressentis du jour. Nous avons appliqué le programme autant que nous le pouvions mais il faut bien dire que ce n’est pas une fantaisie, le niveau est très élevé et il demande beaucoup aux enfants et donc aux parents! Nous avons été comme eux découragés plus d’une fois, alors nous avons hurlé sous l’eau pendant nos pauses histoire de ne pas passer non plus pour des fous dans le mouillage! 🙂 , nous avons ri de nervosité, nous avons eu la boule au ventre et puis nous avons demandé conseil autour de nous, et nous avons tenté d’adapter les cours à chaque enfant, en utilisant d’autres manuels en parallèle et en essayant d’appliquer la respiration abdominale… Nous n’en avons pas forcément encore trouvé les bienfaits mais ne désespérons pas 🙂 Nous devons avouer que l’école était beaucoup plus simple et plus confortable à terre ! Il est tellement plus facile de se dire qu’en cas de problème c’est la faute du système scolaire et de la maîtresse, que si notre enfant n’arrive pas quelque chose, il verra cela en classe avec les autres et que tout n’est pas de notre faute… Non, nous avons la responsabilité de la scolarité et donc de l’avenir de nos enfants, entièrement entre nos mains, et ce n’est pas évident tous les jours… Il n’est agréable ni pour eux ni pour nous d’avoir des soupes à la grimace et d’entretenir ce genre de relation avec eux… Nous ne sommes que » papa et maman, nous essayons de faire de notre mieux et ils ne sont que » des enfants qui tente eux aussi de faire de leur mieux… Mais, et heureusement il y a du positif aussi!! Que » 4 heures max par jour et pas de devoir le soir 🙂 , des cours dans des paysages de rêves, des récréations à plouf, du temps pour jouer avec les copains et faire du sport et l’énorme avantage pour eux d’apprendre en live un certain nombre de leçons! La route des esclaves ils l’ont vu entre le Sénégal et les Caraïbes, la science nat avec les poissons pêchés, jusqu’à la dissection de ceux-ci allant nous servir de repas, les cours sur les volcans en direct des Canaries ou de Montserrat ou encore la préservation de la planète avec leur propre yeux en voyant les déchets en mer et la prolifération des méduses qui contrairement à d’autres n’en souffre pas. C’est un enseignement différent… nous pourrions l’appeler celui de la vie…!! Antoine a dressé le bilan de son année dans l’article publié précédemment… Alors pour ma part, comment a été vécue cette année?… Je dois dire que celle-ci aura été riche en découvertes, émotions en tout genre et apprentissages sur moi-même! Je n’ai fondamentalement pas changé, j’apprends néanmoins à gérer les craintes que certaines navigations ou conditions météo éveillent en moi… Je relativise également beaucoup plus qu’il y a quelques mois et continue à apprivoiser notre bateau. Là où il n’y a encore pas très longtemps j’étais en panique sous rafale ou grain, je connais maintenant les gestes à avoir et écoute les instructions d’Antoine qui lui aussi a prit de l’assurance en tant que capitaine. J’aime à présent autant qu’Antoine les navigations par vent au portant où l’on file sur l’eau à 8 ou 9 nœuds, c’est grisant comme sensation et dans ces cas là c’est souvent à regret que nous affalons les voiles en arrivant au mouillage tant c’est une sensation plaisante… J’ai découvert également le plaisir de remonter les poissons pêchés en nave et sais maintenant qu’il faut y aller avec délicatesse et dextérité pour ne pas risquer de les laisser s’échapper! Rien de plus rageant que de les voir partir au pied de la jupe et de voir son délicieux repas imaginé s’enfuir avec! Je me découvre une âme de plus en plus en quête de découverte de notre monde et me réjouis de constater que pour le moment nous n’avons eu à faire à terre comme en mer qu’à des gens sympathiques… Serait-ce possible que les choses et les gens ne soient pas aussi sombres que ce que l’on nous décrit dans les médias?… Je commence aussi à peine et doucement à me rendre compte de la montagne que nous avons dû gravir pour accéder à notre rêve, à ce que j’ai accompli pour y parvenir, à l’énergie déployée pour vendre tout ce qui représentait notre vie passée pour pouvoir partir … Car sur l’eau finalement nous n’avons rencontré que peu de personnes ayant fait la même démarche… J’ai pris conscience, que ma vie, notre vie est à bord et que tout ce que nous avons à présent nous nous le devons… Certains s’imaginent sûrement que nous avons gagné au loto ou fait fortune… Ce n’est ni l’un ni l’autre… Le voyage nous l’avons financé avec des économies et la vente de tous nos biens, le budget est limité et explosé tous les mois à notre grand désespoir, la faute aux 40% de plus en moyenne du coût de la vie qu’en France! Pour pouvoir continuer encore quelques temps, Antoine a donc reprit une activité lui demandant de rentrer en métropole tous les deux mois, les enfants et moi-mêmes restont au port pendant ce temps pour y être en sécurité… Ce n’est que » quelques jours à chaque fois mais comme nous avons toujours été honnête avec vous, je souhaitais partager cet aspect de notre vie, rien n’est acquis et nous continuons à nous creuser les méninges pour pouvoir continuer à vivre notre rêve… D’ailleurs je profite de l’occasion pour lancer un appel aux dons en tout genre!!!… Si vous connaissez de riches milliardaires qui ne savent pas quoi faire de leur argent, nous pouvons leur proposer un investissement sur notre rêve, taux de rentabilité 0% voire moins mais la satisfaction de savoir que leur argent sera bien dépensé. 🙂 Justement, cette vie est-elle ce rêve que nous attendions? Elle l’est dans la liberté que nous procure la vie en mer sans aucun doute!! Nous nous réveillons chaque matin dans des cadres très souvent idylliques, nous baignons dans des eaux turquoises, visitons des lieux magiques, nageons au milieu d’animaux fascinants, et nous ouvrons au monde qui nous entoure! La vie s’écoule paisiblement sauf en nave houleuse!, sans montre au poignet, sans le stress quotidien dont souffre le commun des mortels, en nous écoutant et en faisant ce à quoi nous aspirons jour après jour… Nous n’avons plus les mêmes contraintes qu’à terre ni les mêmes préoccupations. Celles que nous nous mettons sont d’ordres vitales… La météo est LA priorité number one!! D’elle dépend nos navigations, nos mouillages et notre tranquilité pour dormir… Nous ne nous considérons pas en vacances mais en grand voyage, ce qui pour nous n’implique pas la même chose 🙂 Nous avons atteint haut la main notre premier objectif, partir en bateau à la découverte de nouveaux lieux, traverser l’Atlantique et rejoindre les Caraïbes! Et nous garderons de toutes ces naves et ces ancrages des souvenirs impérissables… Nous avons commencé avec la sensation d’être accompagné par Poséidon et notre étoile qui auraient comme fait en sorte que nous apprenions au fur et à mesure à naviguer sur des eaux calmes et limpides… C’est ainsi que nous avons découvert durant 2 mois les paysages des Baléares aux eaux cristallines… Ibiza nous a charmé et envoûté, sa citadelle est magnifique et l’ambiance dans ses ruelles escarpées uniques… L’Espagne continentale aura eu toute notre attention pour ses paysages et sa culture, des semaines de plus n’auraient pas été de refus… Gibraltar et son rocher, que nous avons traversé au milieu des cargos avec appréhension par 28 nœuds de vent mais l’accompagnement des dauphins nous a donné des ailes, et c’est grisé que nous avons eu cette sensation de passer la porte de Star Gate, d’arriver dans un nouveau monde… Le Maroc avec Rabat et notre arrivée de nuit, la vue de cette citadelle illuminée, cette odeur de poissons et cet accueil si chaleureux que nous ont fait les pêcheurs… La Graciosa, où après près de 4 jours de nave difficile nous avions ralenti l’allure pour arriver de jour pour découvrir cette île aux contrastes si saisissants, le soleil se levant sur le volcan et nous laissant découvrir toutes ces couleurs enchanteresses… La surprise de taille en découvrant l’intérieur de terre de Grande Canaria, et notre picnic avec vue panoramique vertigineuse… Le Siné Saloum où Pacôme aura fait son premier jour d’école à Mar Lodj et où ses habitants nous ont tant donné, on peut lire tant de choses dans un sourire ou un regard… Bien souvent les mots n’ont pas été nécessaires… Santa Antao au Cap vert, et sa superbe randonnée à ne manquer sous aucun prétexte… Des paysages grandioses simplement… La transat, aujourd’hui derrière nous, durant laquelle nous avons passé Noël et Nouvel An, que nous sommes fiers d’avoir fait mais après laquelle nous étions heureux de toucher terre et de nous baigner dans les eaux turquoises de la Barbade. Nous nous souviendrons à jamais du mémorable Burger King qui a régalé toute la famille! Voilà 6 mois que nous naviguons à présent côté Caraïbes dans ces petites Antilles, toutes ont leur charme et leur histoire mais nos coups de cœur vont tout de même pour l’îlet Chancel en Martinique sur lequel nous avons passé une bonne quinzaine de jours en jouant les Robinsons et qui nous aura servi de refuge après notre épisode dérapage en pleine nuit! Petite Terre en Guadeloupe, qui aura été notre premier arrêt avec baignade au milieu des tortues, raies et requins, l’émerveillement était au rendez vous, et partagé avec nos amis… La Dominique est un joyau qui ne demande qu’à être découvert avec une végétation luxuriante et dépaysante… Les Iles Vierges Britaniques sont à elles-seules un concentré de toutes les autres îles des Antilles avec toutes leur singularité et une palette de paysages impressionants… Pelican Island, nous a comblé côté plongée avec une diversité de poissons tropicaux incroyables et les yeux des enfants qui brillent devant tant de découvertes sous-marines… Montserrat nous a démontré la force de mère nature et c’est démuni que nous avons découvert ces paysages fantomatique et de fin du monde… et les Grenadines d’où je vous écris qui nous aurons apporté les derniers paysages d’eau limpide, cristalline et poissonneuse avec les belles Tobago Cays et Mopion, un îlot digne des plus belles cartes postales! Ces dernières clôturent le chapitre de L’Odyssée de Cataja, saison 1 🙂 Il y aurait encore tant à dire sur cette année passée, tant de ressentis qu’il est difficile de retranscrire par écrit… Si vous avez des questions, des sujets non traités, n’hésitez pas à nous en faire part, cela fera l’objet d’un prochain article… Plus que quelques jours et nous serons en France pour retrouver nos familles et amis pour un mois et demi… L’occasion de partager avec eux cette expérience, pas par mail ni par skype mais avec toute la chaleur des mots et des retrouvailles… L’occasion aussi de revenir sur nos photos et de revivre ces parenthèses inattendues, de prendre conscience du chemin parcouru et de nous faire choyer!! Pour changer un peu nous fêterons Antoine et moi nos 10 ans de mariage à deux et rien qu’à deux, après 1 an de promiscuité, toute la tribu appréciera sûrement un peu de distance 🙂 Amis lecteurs, passez un bel été, profitez bien de ce que la vie vous offre. Nous vous retrouverons en septembre après la reprise en main de Cataja qui lui passera l’été dans les eaux de Sainte Lucie à la marina de Marigot Bay, trou à cyclone, en espérant toutefois que la météo sera clémente durant notre absence!! Une beauté sera ensuite faite à Cataja avant de reprendre la mer pour le second volet de l’odyssée de Cataja… Bonnes vacances! Nous voilà partis de Deshaies à la première heure avec une mer plate et un vent au portant idéal pour rejoindre notre destination ! 7 heures du matin, nous émergeons tranquillement et sommes accompagnés de Grégal et Scarlett à nos côtés, les enfants dorment encore, nous apprécions le calme et la beauté du lever de soleil qui nous sont offerts. Nous installons pour l’occasion nos transats et prenons même notre petit déjeuner assis confortablement à admirer le paysage. Cela fait tellement longtemps que nous n’avons pas eu ces conditions, le rêve ! J’ai encore un peu de réseau, et en profite pour appeler l’une de nos amies via skype, j’en profite car d’ici peu cela ne marchera certainement plus et je dois avouer qu’en ce moment le contact familial et amical commencent à me manquer… Nous ne nous sommes pas eu en ligne depuis le départ, et grâce à la magie d’internet je découvre son petit bout né il y a 3 mois quand elle découvre la mer sur laquelle nous naviguons… Deux vies à l’opposé l’une de l’autre, mais tout autant de joie d’un côté ou de l’autre de s’entendre et d’échanger quelques mots ! Nous passons par tout un tas d’état d’âme et il est des jours où malgré tout ce que nous vivons et découvrons, le moral a parfois du mal… Pour raison de coût nous recevons et passons peu d’appel, et il est parfois difficile d’être loin de ceux que l’on aime… Les mails, seuls vrais moyens de communications quand le réseau veut bien marcher est aussi un moyen dont on se lasse parfois, car si peu personnel et parce que rien ne remplace la voix et les émotions que nous pouvons faire passer et ressentir à travers elle… J’imagine que c’est le prix à payer pour vivre ce que nous vivons et que c’est le lot de tout ceux partis pour une durée indéterminée sur les eaux de notre belle planète. Antigua… nous en avons entendu tant parlé, une petite île anglophone située au nord de la Guadeloupe, connue pour ses 365 plages et son tourisme… Nous choisissons d’arriver à English Harbour, dans la baie de l’amiral Nelson. Avant de partir à la découverte de ces terres, Antoine et les bateaux copains doivent se rendre entre capitaines de bord faire la clearance au port. Tous ceux qui connaissent Antoine, connaissent aussi l’enthousiasme dont il fait preuve à chaque fois, ainsi que l’ouverture d’esprit qu’il a… C’est pourtant un Antoine quelque peu échaudé qui est revenu au bateau… Dégouté de la nonchalance et du flegme dont certaines personnes font preuve. Il s’est retrouvé face une employée de l’immigration et des douanes d’une antipathie totale et devant un racket incontestable… En effet, après avoir rempli les papiers consciencieusement, et remis ces derniers en mains propres, il s’est vu obligé de refaire la totalité pour avoir mis les enfants en équipage, comme nous l’avons toujours fait, au lieu de passagers… et de garder les papiers n’étant pas bons, déchirés pour lui, car la personne en face de lui ne voulait pas les mettre dans la seule poubelle du bureau… la sienne a deux mètres derrière elle… Nous imaginons qu’il ne faut surtout pas se rajouter du travail… Il faut savoir que les passagers doivent selon les autorités payer 30$ US par personne ! Cela commence à faire chère l’escale et nous comprenons bien pourquoi ils ne voulaient pas de nos enfants en équipage !… Quant à la sortie du territoire que nous souhaitions faire à Barbuda, cela semble être impossible à faire sans une autorisation reçue par le chef de on ne sait quoi dixit la fameuse employée… Nous lui adressons donc un mail, qui restera sans réponse ! Cela ne nous empêchera pas de passer la soirée dans un des pubs de la ville avec les copains, non sans l’envie de ne pas nous éterniser ici ! Est-ce que ces gens se rendent compte tout de même que c’est la première image qu’ils véhiculent de leur île ?… A moins qu’ils n’aient que faire de touristes en plus… Nous passerons seulement deux jours à Green Island, jolie baie à l’est de l’île, mais dont les fonds n’ont pas grand intérêt… Grégal et Scarlett décideront d’en partir rapidement, de notre côté nous nous disions que nous n’avions au final encore rien vue de l’île et que nous aimerions en voir un peu plus quand même avant de partir mais c’était sans compter sur la météo et le vent présent non-stop, rendant les mouillages peu sécurisés et peu agréables… Décision est prise en sortant de la passe, nous partons finalement rejoindre les copains et prenons donc la mer en direction de Barbuda… Plusieurs heures nous seront nécessaires, et le grain que nous avions vu au loin s’avère être beaucoup plus gros et long qu’imaginé ! Il est même sans fin… Nous ne sommes pour le moment pas encore sous le rideau de pluie, la mer est agitée, nous regardons au large, sommes partis il y a 10 minutes et c’est à cet instant, qu’Antoine s’écrit baleine et baleineau !!! »… Ni une ni deux, tout le monde est sur le pont pour découvrir le spectacle, car il s’agit bien là d’un des plus beaux spectacles qu’il nous est été donné de voir depuis notre départ !! 9 longs mois auront été nécessaires pour enfin voir nos baleines ! Tous les copains autour de nous en avaient déjà vu mais jamais aucun n’en aura vu comme nous ! Ça valait la peine d’attendre ! Nous les voyons tout d’abord au loin, à une cinquantaine de mètres, la baleine est majestueuse, elle sort et saute dans l’eau dans toute sa splendeur ! Une fois, deux fois … elle n’arrête pas ! Nous sommes à Marineland en live !! Le bateau sous voile continue son avancée et nous commençons à nous rendre compte que nous allons droit vers elle et son petit… Il ne bouge pas et elle continue ses sauts… Elle va bien finir par bouger… Nos voiles sont réglées pour notre cap et avec le vent qu’il y a nous ne pouvons y toucher et surtout nous sommes hypnotisés par ce que nous avons juste sous les yeux… Les enfants n’en reviennent pas, et nous, nous sommes comme eux, émerveillés… On avance à toute vitesse, elle continue ses sauts, sauf que nous ne sommes à présent plus qu’à 4/5 mètres d’elle et de son petit !! Cette dernière fera un dernier saut, et finira sous l’eau, je crie à Antoine qu’elle est sous le bateau, je la vois passer sous notre trampoline, je vois ses taches noires et blanches… nous croisons les doigts et retenons notre souffle… nos moteurs étant encore allumés, Antoine s’empresse de faire un coup de marche arrière car cette fois nous avons bien conscience de ce qui se passe et réalisons le danger potentiel en cas de nouveau saut de celle-ci ! Nous avons chacun en tête l’image vue dans un magazine d’une baleine atterrissant sur un voilier ! Les garçons ne bougent plus non plus… Cela dure quelques secondes… nous les voyons finalement repartir tranquillement derrière Cataja … Le spectacle est terminé, mais nous sommes encore sous l’euphorie de ce qui vient de se passer, shooter à l’adrénaline et avec des sourires jusqu’aux oreilles… Merci Poséidon pour ce cadeau… D’ailleurs Poséidon devait savoir que la nave qui allait suivre allait être musclée et que nous aurions besoin d’un petit remontant juste avant ! En soi toujours rien de particulièrement dangereux mais pour la première fois une nave sous un grain qui ne s’arrêtera pas, un mur d’eau qui nous tombe sur la tête pendant des heures… Une visibilité réduite, quasi nulle avec une brume à couper au couteau et un vent qui ne décolère pas… Une déferlante comme nous n’en aurons encore jamais eu d’ailleurs nous sera tombée dessus, recouvrant l’intégralité de Cataja et m’ayant fait une belle frayeur en étant à l’intérieur du bateau et en voyant d’un coup autant d’eau et une telle secousse… je ne savais plus ce qui se passait ! Antoine dehors à bâbord aura été trempé de la tête au pied par cette vague arrivée de l’avant tribord ! Il faut dire que bizarrement la profondeur des eaux entre Antigua et Barbuda n’est que d’une trentaine de mètre avec un seul endroit à 400 mètres de fond, autant dire qu’il y a de quoi lever l’eau ! L’arrivée à Barbuda se fera toujours sous un fort vent, à 25 nœuds en moyenne, mais la houle elle, se calmera enfin à l’arrivée vers cocoa point, au sud de l’île. Encore un effort et nous sommes posés à Low Bay, côté ouest de l’île… Une plage magnifique au sable blanc et aux coquillages rosés nous attend sur des km, avec une eau si trouble de par le vent mais si bleu, laiteuse… rendant le contraste des couleurs du ciel, du grain et de l’eau magnifique ! Nous serons vite rejoins par Sashi dès le lendemain et en profiterons pour tous descendre à terre faire les formalités de sortie. Car nous sommes tous bien décidés à effectuer ces papiers ici malgré la non réception du mail. Nous l’avons lu sur des blogs, la sortie est possible et au vue de la navigation que nous avons eue nous n’avons aucune envie de retourner à Antigua pour les faire comme indiqué par la douane à l’arrivée ! Seulement voilà, l’accès à la seule ville de l’île est un parcours du combattant ! Et le passage par un lagon intérieur inévitable… il semble bien y avoir des bateaux taxis mais à 15$ US par personne indiqués sur l’affiche, ça fait chère la balade, alors nous prendrons tous nos annexes et nous aiderons mutuellement à faire traverser ces dernières la langue de sable d’une vingtaine de mètres ! Tintinlintintin… L’épreuve de koh lanta reprend !! 🙂 S’en suit une course infernale en annexe sur le plan d’eau, traversée en maillot recommandée pour ne pas arriver trempé de l’autre côté après les quelques miles à faire environ 3 km, Sashi en tête, 4 à bord avec un 15 cv, seconde place pour cataja 6 à bord avec un 15 cv, puis Grégal avec 4 personnes à son bord et 9 cv puis Scarlett 2 à bord pour 6 cv… hihi Nous arrivons sous une chaleur écrasante, et tentons de trouver le bureau de l’immigration et des douanes… La ville semble déserte, le premier habitant découvert hormis les jeunes garçons sautant à côté des annexes, est un cheval en liberté au trot dans les ruelles de la ville, suivi de près par des moutons tout autant en liberté… ok… nous demandons notre chemin, et après plusieurs tentatives trouvons enfin LE bureau, tout ce qu’il y a de plus officiel avec le panneau qui va bien et tout ! Nous retrouvons le flegme antillais mais avec cette fois la sympathie en plus par rapport à Antigua ! Les gens sont supers gentils et serviables. C’est à signaler ! Les premiers papiers sont faits, il nous reste à nous rendre dans deux autres endroits avant d’en avoir fini ! Evidemment tout faire dans les mêmes locaux auraient été trop simples et c’est tous ensemble, soit 16 personnes, que nous reprenons la route… Le bureau ferme à midi et rouvre à 13h, pas de chance nous arrivons à 12h05 et l’heure semble être l’heure, la porte est close ! Nous décidons de nous rassasier et découvrons un petit boui boui à deux pas de là, où nous dévaliserons le stock de la dame… Au menu, une sorte de galette type fajitas accompagnée de pommes de terre et poulet, le tout au curry, qui arrache bien comme il faut mais qui est absolument délicieux ! Nous trouverons même un bar à côté avec summum du luxe, un accès wifi !! La droguée d’internet que je suis va enfin pouvoir partager quelques photos via facebook et vérifier ses mails ! Et comble du comble, c’est la bouche presque pleine, qu’Antoine se sera vu appelé par son prénom par une jeune femme, lui indiquant qu’elle pense bien qu’ils étaient ensemble à l’IUT, il y a 20 ans !! Les souvenirs reviennent… Incroyable et improbable tout de même quand on y pense de se retrouver sur une île que peu de monde sait situer sur une carte, au milieu de nulle part après autant d’année ! Et elle n’est pas là en hôtel, elle est en voyage à travers les flots elle aussi avec son ami et il se trouve que leur bateau est justement celui qui s’est mis à côté de nous au mouillage ! Le monde est-il petit ?? Allez, dernière ligne droite, le deuxième bureau c’est fait, il ne nous reste plus qu’à trouver le troisième et nous serons tranquilles… Le suspense est à son comble, jusqu’à présent personne ne nous a réclamé les fameux 30 $ US que nous devions payer par passager… On croise les doigts… Yessss !!! Le verdict est tombé, zéro, nada, pinuts à payer ici !! Ah on souffle, c’est toujours ça d’économiser et au vue du budget mensuel ça fait du bien !! Nous repartons tous plus léger, retrouvons nos annexes et nous refaisons en sens inverse, beaucoup plus rapide cette fois avec le vent dans le dos la traversée du lagon ! C’est un repos bien mérité ou plutôt des épreuves bien méritées qui nous attendent… Avec un Antoine à l’esprit joueur, c’est tout d’abord une course pour le premier à l’eau qui s’improvise… Yann n’en sortira pas indemne ! S’en suivra une épreuve de saut en longueur de toute beauté… C’est dur la vie en bateau tout de même !! Il faut trouver de quoi s’occuper ! hihi Allez, nous aurons bien profité de cette magnifique plage à nous tout seul, il est temps pour nous de voguer vers de nouveaux horizons… Saint Barth on arrive!! Retrouvez les photos de notre escale à la Martinique en cliquant sur la photo ci-dessous 🙂 Article à paraître! Vous louez un bateau à La Grande Motte proche Montpellier ou vous en possédez un ? Faites appel à nos services de nettoyage pour l'entretenir et le carénage. Nous proposons également nos services de conciergerie pour vous faciliter la vie au quotidien. Renov Boat est une société de nettoyage et de conciergerie pour bateaux basée à La Grande Motte proche Montpellier. Nous proposons nos services aux particuliers et aux professionnels. Notre équipe de professionnels se charge du nettoyage et de l'entretien de votre bateau à La Grande Motte proche Montpellier en toute sécurité, et ce, quelle que soit la taille de votre navire. 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